Plusieurs possibilités s’offrent aux étrangers diplômés en France qui souhaitent y chercher un emploi à la fin de leurs études.
Rester en France à la fin de ses études et chercher un emploi
Pour rester en France après l’obtention de leur diplôme, les étudiants non européens doivent avoir une promesse d’embauche ou un contrat de travail et une rémunération au moins égale à une fois et demie le salaire minimum légal (2 220 euros bruts par mois en 2017).
Sans promesse d’embauche, un diplômé étranger non européen peut demander une carte de séjour recherche d'emploi /création d'entreprise, valable douze mois et non renouvelable le temps de chercher un emploi en France. Pour cela, il faut être titulaire d’une licence professionnelle ou d’un diplôme de niveau master ou avoir un projet de création d’entreprise.
Les étudiants originaires de pays ayant conclu des accords bilatéraux avec la France bénéficient de conditions particulières quant à la délivrance d'une Autorisation Provisoire de Séjour (APS) : Sénégal, Gabon, Bénin, Tunisie, Ile Maurice, Cap Vert, Burkina Faso, Cameroun, Macédoine, Monténégro, Serbie, Liban, Inde.
Consultez le site du ministère de l’Intérieur.
Pour savoir quelles sont les démarches à effectuer en vue d’obtenir une carte de séjour recherche d'emploi/création d'entreprise, consultez cet article.
Profitez du statut d’étudiant-entrepreneur
Le statut d’étudiant-entrepreneur est destiné aux étudiants ou aux jeunes diplômés de l’enseignement supérieur français qui souhaitent créer une entreprise au sein d’un PEPITE (Pôle étudiant pour l’innovation, le transfert et l’entrepreneuriat). Implantés au sein des campus universitaires, les 30 PEPITE associent des établissements d’enseignement supérieur, des acteurs économiques et des réseaux associatifs afin d’encourager l’entrepreneuriat chez les étudiants et les jeunes diplômés.
Le statut d’étudiant-entrepreneur permet ainsi de bénéficier de l’appui d’une structure, d’un suivi et d’une formation pour créer son entreprise.
Renseignez-vous auprès de l’Agence France entrepreneur.
Le statut de micro-entreprise
Anciennement appelée auto-entreprise, la micro-entreprise est un régime fiscal, comptable et social simplifié pour les entrepreneurs individuels.
La principale contrainte de ce régime est le plafond de chiffre d’affaires à ne pas dépasser ; il diffère selon la nature de l’activité. Par ailleurs, le statut de micro-entrepreneur est cumulable avec une activité salariée ou avec la perception d’indemnités de chômage.
C’est un régime pratique et peu contraignant pour créer une entreprise sans risque personnel. Renseignez-vous auprès de l’Agence France entrepreneur.
Des structures à votre disposition pour développer votre projet
- Les chambres de commerce et d’industrie ou celles des métiers et de l’artisanat de votre région. Elles délivrent gratuitement de nombreux conseils, organisent des formations, voire proposent un soutien logistique aux créateurs d’entreprise.
- le réseau information jeunesse du CIDJ (Centre d'information et de documentation jeunesse)
- les missions locales du ministère du Travail, qui œuvrent pour l’insertion professionnelle des jeunes de 16 à 25 ans
- le réseau des groupements de créateurs qui accompagne les jeunes créateurs d’entreprise de 16 à 25 ans
- le mouvement pour les jeunes et les étudiants entrepreneurs (MoovJee) qui soutient les jeunes créateurs d’entreprise par le biais d’un programme de mentorat et d’un concours.
- les associations d’anciens chefs d’entreprise comme Ecti, Egée ou AGIRabcd. Elles peuvent vous proposer un accompagnement personnalisé et bénévole.
Le gouvernement français a créé un site spécialement dédié aux étrangers qui souhaitent créer leur entreprise en France : mycompanyinfrance.fr. Intégralement en anglais, il accompagne tous les entrepreneurs étrangers dans leurs démarches.